* London x3 Modo des recherches
Nombre de messages : 1833 Age : 30 *Prénom : encore à londres = ] *Humeur : grosse fille qui fait rien Date d'inscription : 31/01/2007
| Sujet: La belle histoire de l'élite ... Mer 26 Déc - 21:49 | |
| Bienvenue à New York, dans l'Upper East Side, où mes amis et moi vivons dans d'immenses et fabuleux appartements, où nous fréquentons les écoles privées les plus sélectes. Nous ne sommes pas toujours des modèles d'amabilité, mais nous avons le physique et la classe, ça compense. Nous sommes jeunes, riches, beaux, et nous avons un penchant immodéré pour l'alcool, la fête, la cigarette ... et les grossièretés. Nous vivons dans un monde cruel et impitoyable, où jalousie rime avec envie et trahison. Nous faisons de votre vie un enfer parce qu'on en a le droit. On s'en est donné le droit. Nous n'aimons que les gens beaux et riches comme nous, donc dommage pour vous mais si vous n'êtes pas nés avec une petite cuillère en argent dans la bouche; voir une cuillère en or, on fera de votre vie un vrai calvaire.
Un beau soir d'été, avec mes amis, on a fait une petite boulette, rien d'important je vous assure, on a juste tué un homme. C'était un accident hein ! On avait un peu trop bu et on dépassait la limite de vitesse d'au moins 50 kilomètres heure. Mais le lendemain, on s'est tous réveillés comme d'habitude, le sourire aux lèvres, dans les bras de nos chers et tendres, sans se préoccuper du sort de sa famille ou de ses amis. On s'en fiche, nous on les a nos amis et notre famille. Le corps ? On l'a bien caché, si un jour quelqu'un le découvre et que nous sommes accusés, nos parents payeront pour nous et nous nous en sortirons très bien merci de vous en inquiéter. Au fait, vous voulez connaître mon prénom ? Attention il est dur à retenir ... Callista Dakota Andrews, eh oui c'est mon nom complet. Maintenant vous pouvez aller dire partout que Callista Dakota Andrews est la pire des garçes <3
- Spoiler:
Un beau soir d'été ... Je me baladais tranquillement sur la route 66, quand j'aperçu une voiture rouler à vive allure, qui se dirigeait peu à peu vers moi. La nuit était déjà tomber, je distinguais à peine la voiture, voyant juste une ombre. Mais le pire, c'était le bruit. Le bruit sourd du moteur et surtout le bruit de rires assourdissants. Mais ce qui vint ensuite fut bien pire. Un ralentissement qui me fit sursauter, et des injures que j'arrivais à peine à distinguer.
Quelques temps plus tard ... J'écris. Ca m'aide énormèment l'écriture. Ca me permet d'oublier cette soirée. Chaque nuit, j'écris. Je suis devenu insomniaque alors plutôt que de ne rien faire, je dénonce. Ne me blâmer pas je vous prie ... Je fais juste ça parce que ça m'aide à me sentir mieux. Et te toute façon, je n'ai pas de remords. Je n'aime pas les jeunes, surtout pas les riches. Bande de petits cons ...
Je continue ma vie, tout comme eux ...
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En gros j'ai vu :
- Un beau goss au volant d'une décapotable noir. - Une hysérique brune avec une bière à la main. - Deux blondes se faisant un gros câlin genre réconciliation de "lesbiennes". - Un autre beau goss qui fume une cigarette à 375 $. - Une deuxième brune sur lui en train de lui dire je ne sais quoi dans le creux de l'oreille. - Pour finir, un pauvre type hurlant à la mort.
Finalement, sous le clair de lune, on peut en voir des choses ... - Spoiler:
Vous savez que mon nouveau loisir est de farfouiller, fouiner partout. Je suis presque présent dans la tête des gens à chaque minute de leurs vies. L'autre soir, toujours insomniaque, je décide de m'introduire dans l'appartement de cette chère Callista Dakota Andrews. Elle n'y est pas souvent, elle préfère traîner avec ses amis. Je me faufille donc autant de fois que je le veux dans son bel appartement 100% chic et classe. Peut-être qu'un jour la Miss pensera à changer les serrures. Je m'introduis dans sa chambre, toujours aussi parfaitement rangée. Enfin, ce n'est pas grâce à elle, c'est sa bonne qu'il faut remercier. Je n'ose pas toucher ses draps, on ne sait pas ce qui traîne ou qui traîne dessous. Des photos sur les murs, sa bande d'abrutis perturbés. Mais ce soir, je ne veux pas observer les photos. J'ai autre chose à faire. Je commence à chercher, dans le calme. Puis je m'active, pensant que ça fait déjà beaucoup trop longtemps que je suis là. Je n'éclaire pas la chambre, ça serait trop suspect. Ce n'est pas vraiment pratique pour chercher, et surtout trouver, un journal intime. Je sais qu'elle en tiens un, toutes les filles le font. Surtout les filles de son espèce. De la vermine. Je tombe soudain sur ce si précieux objet. En velours rouge, décoré d'un peu de dentelle, mais pas de clé. Elle n'est pas très prudente. Je l'ouvre et comme par miracle, les pages tournent un instant comme pour me guider vers la 31 ème page. Une page mauve. Des écrits à l'encre bleu. Mes yeux commencent à parcourir les lignes, une trentaine de lignes. J'en ai presque les larmes aux yeux. Pauvre petite chérie. Vous voulez savoir ce qui peut rendre un petit vieillard binoclard " triste " ? Ça :
« Ceux qui ont besoin de travailler pour vivre, ceux qui n'ont pas atterri à 14 ans dans les boîtes de nuit les plus huppées de l'Upper East Side, vêtu de Prada ou toute autre marque quelconque à faire de nous une sale bande de riches, ou a des types dans les chiottes pour se taper sa première ligne de coke. Le « pauvre » commun des mortels devrait être malheureux de ne pas être inclus dans cette société. Personnellement j'aurais aimé ne pas souhaiter cette vie misérable. Je ne conseille pas notre vie à mon pire ennemi ... Des parents qui se foutent de leur progéniture, qui se contentent d'envoyer un gros chèque tous les mois, de payer les factures de l'appartement et ne se préoccupent pas de savoir qu'un mec différent « couche » avec leur fille chaque soir après s'être envoyé des litres d'alcool et des lignes de poudre de perlinpinpin. Belle, riche, désabusée, se croit plus intelligente que la moyenne, aime torturer les autres, se sent supérieur à tout ce qu'il peut exister sur Terre … On essaye tant bien que mal d'arrêter, et on n'y arrive pendant un certain temps. Mais sans compter sur notre esprit autodestructeur. Etre heureux, c'est malsain, vite il faut retourner à cette déchéance tant exécrée mais dont on a tant besoin. »
Vous ne trouvez pas ça ridicule vous ? J'aurais presque envie de rire ...
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